CORONA OU COR AU PIED ???
Salut à vous cher(e)s lecteur(trice)s bien aimé(e)s.
J'espère que vous vous portez bien, pour le meilleur et pour l'Epire, comme disait les grecs !
Personnellement, je ne suis pas encore mort, même si je fus éloigné de mon clavier depuis un temps considérable, de lapin ! (Vous voyez qu'il y des choses qui ne changent pas et qui ne changeront jamais !!)
En effet, comme vous avez pu le constater par vous-mêmes, et je loue vos facultés d'observations qui n'ont rien à envier à Hubble, mon absence fut tellement prolongée, que moi-même je fus sidéré de voir la date de ma dernière publication, poil au menton.
Quasi un an ! Perso, je n'ai pas vu le temps passé, empêtré que j'étais dans des obligations familiales qui m'ont donné du fil à retordre, mal à la tête et du souci, mais sans les fleurs qui vont avec.
Enfin bref, comme disait le père de celui qui a inventé l'école que Blanquer a fermé, je suis une fois de plus de retour et je viens vous abreuver de ma prose approximative, non ne me dites pas merci, c'est gratuit.
D'ailleurs, c'est avec une joie non dissimulée, bien que derrière un écran il est tellement facile de dissimuler ses sentiments, c'est dis-je, avec un plaisir certain que je me suis rendu compte que bon an mal an 2020, une vingtaine d'inconscients est venu quotidiennement pour lire mes élucubrations, malgré une absence de mise à jour éhontée mais indépendante de ma volonté, poil au nez !
Qu'ils en soient remerciés.
Pour vous les fidèles d'entre les fidèles, j'espère que vous ne vous êtes pas lassés et que nous pourrons à nouveau reprendre nos échanges par voies de commentaires si enrichissants !
En ces jours sombres où le virus couronné s'immisce dans nos poumons déjà gavés de pollution et de tabac pour nous empêcher de respirer,
En ces heures douloureuses où les personnes âgés vont nettement moins faire peser leur déambulateur sur les déficits de la sécurité sociale et des retraites,
En ces minutes tristes où les surchargés pondéraux vont probablement changer de régime alimentaire et se sortir les doigts d'où le soleil ne brille jamais pour pratiquer un peu d'activité physique (une fois le confinement terminé, laissons leur un temps de préparation !),
En ces secondes où les minutes nous sont comptées, je n'aurais qu'un mot pour chacun d'entre vous et pour vos proches ;
PRENEZ SOIN DE VOUS !
Je n'ai déjà pas beaucoup de lecteur(trice)s, si en plus je les perds à cause de cette saloperie, je finirais par déprimer !
Sinon, je ne voudrais pas faire ma raclette, mais en relisant mes articles depuis 2008, particulièrement ceux concenant la santé, il paraît évident que le système sanitaire français va avoir beaucoup de mal à résister à près de trente ans de gestion comptable des dépenses et que le virus a déjà mis en évidence le manque de lits, de soignants, de matériels et de financement pour la recherche.
Mais comme disait Pierre Dac, c'est une évidence Polovtsienne du Prince Igor et seuls les ultra libéraux et les indécrottables moutons de la pensée unique se prenant pour les trois singes de la sagesse ne l'avaient pas vu venir, ou n'avaient pas voulu le voir venir !
C'est d'ailleurs à mourir de rire d'entendre le petit macaron, chantre du ruissellement, des premiers de cordée et de ceux qui ne sont rien, annoncer doctement qu'ils va falloir revoir ses fondamentaux ! Ou le ministre des finances, le Maire du CAC 40, sortir sans un froncement de sourcils qu'on serait trop dépendant de la Chine et qu'il faudrait penser à relocaliser !
Les mots me manquent pour qualifier ces êtres qui ne semblent pas faire partie de notre réalité mais qui malgré tout en guide la destinée ! Poil au pied !
Bon, c'est tout pour ce soir. J'ai des millions de choses à vous dire, vous vous en doutez, mais ne gâchons pas notre plaisir de nous retrouver et savourons ! Je ne voudrais pas que vous fassiez une indigestion dès la première dégustation.
Sinon, pendant le con-confinement, profitons :
L'Opéra de Paris nous offre gratuitement ses spectacles :
Si comme moi vous lisez le Canard Enchaîné et que vous avez du mal à le trouver, ils se sont démontés pour mettre le journal en ligne pour un euro ! Il n'y a plus que 4 pages en ces temps compliqués, mais félicitons les en bons canetons solidaires :
Pour la lecture, il y a le site de la BnF, (Merci à Cockpit de me l'avoir rappeler) et Gallica :
Pour la musique, il y a toujours le site d'Alex
Contrairement à des informations entendues, l'INA ne mets pas à disposition gratuites ses archives !
C'est bien dommage.
Or donc, restez planquez si vous le pouvez, soyez protégés quand vous sortez, et restons optimistes pour l'avenir, car les choses vont changer !
"ET quand ça change, ça change, faut jamais se laisser démonter !"