5 décembre 2008
KEYNES, C'EST LE COPAIN DE BARBIE, NON ???
Or donc, sa majesté Patek 1er a pris des mesures !! Dire qu'il a pris des mesures à sa taille, serait présumer de la réussite de celles-ci ! Mais je ne m'aventurerais pas sur ce terrain glissant et miniature. Je ne ferais pas grand cas de la chose, si vous voyez ce que je veux dire.
Mais il est vrai que le discours m'a fait mourir de rire. Pourquoi me demanderez-vous, alors que la crise se répand comme une marée noire sur les côtes bretonnes, en engluant les gens comme de vulgaires mouettes ?
Et bien parce que cela fait plus de vingt ans qu'on nous rabâche que Keynes est un gros con et que Ricardo est le meilleur. D'où la célèbre expression des ultra libéraux, «Un Ricardo, sinon rien !!»
Et que nous fait notre poupée vaudou préféré : du Keynes à fonds les gamelles !!!!!
Pour tout ceux qui n'aurait pas suivi mon conseil de lire le livre de Bernard Maris, "l'anti manuel d'économie" Voir l'article du 19 mai, je ne vous laisserai pas dans une ignorance si crasse qu'elle permet tous les excès, comme de voter pour Sarkozy ou de croire que Ségolène Royal est socialiste, entre autre exemple !!
Pour faire simple, Ricardo, économiste de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle, prônait la rareté des choses pour en augmenter leur valeur. La démonstration la plus éclatante de cette conception, fût pendant près de trente ans la politique de l'argent rare et cher, qui a culminée avec Môssieur Trichet qui gardait un taux d'intérêt de l'euro, extremement élevé. Il était carrément prohibé pour les Etats de s'endetter en empruntant de l'argent et ainsi creuser les déficits publics et les trop fameux "critères de Maastricht"
A l'inverse, Keynes (1883-1946) incitait les Etats et les entreprises à s'endetter massivement pour investir dans des projets qui, en devenant rémunérateurs, permettent de rembourser les emprunts précédents et d'en contracter de nouveau. Le tout permettant à l'économie de ne pas connaître de mou dans la corde à noeuds.
Pour information, c'est la politique des Etats Unis depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Grosso "moildo".
Et bing, voilà t-y-pas que le p'tit faitout nous annonce doctement que l'Etat va massivement emprunter afin de réaliser de grands projets d'infrastructure et incite les entreprises, publiques comme privées, à en faire autant !!! Mieux, des projets qui "dormaient dans les cartons" dixit "l'idiot en colère", vont être réactivés ! Hosanna au plus haut des cieux, voici venu le temps du «New "petit" Deal» de démago joe !
Endettons-nous, endettons-nous, c'est le plaisir des dieux !!!
Et vlan, Môssieur Trichet baisse le taux directeur de la banque centrale européenne de 0,75 point qui se retrouve à 2,50% !! Soit, pour les particuliers qui voudraient emprunter, un taux d'intérêt qui redescend vers les 4% !!
Après trente ans d'une économie atone, d'un chômage endémique, de spéculateurs avides et de projets à court terme, nos dirigeants ont enfin compris que l'investissement créait des richesses et de l'emploi ! Allélluia !
C'est pas à se coincer les parties génitales dans un clavecin rouillé, pour chanter la Zoubida sur un kirié ??!!!
Voir articles :
Euro dur et travail fort ..... non, l'inverse !!!
Pouvoir d'achat, quand tu nous tiens ! - 18 juin 2008
Mais il est vrai que le discours m'a fait mourir de rire. Pourquoi me demanderez-vous, alors que la crise se répand comme une marée noire sur les côtes bretonnes, en engluant les gens comme de vulgaires mouettes ?
Et bien parce que cela fait plus de vingt ans qu'on nous rabâche que Keynes est un gros con et que Ricardo est le meilleur. D'où la célèbre expression des ultra libéraux, «Un Ricardo, sinon rien !!»
Et que nous fait notre poupée vaudou préféré : du Keynes à fonds les gamelles !!!!!
Pour tout ceux qui n'aurait pas suivi mon conseil de lire le livre de Bernard Maris, "l'anti manuel d'économie" Voir l'article du 19 mai, je ne vous laisserai pas dans une ignorance si crasse qu'elle permet tous les excès, comme de voter pour Sarkozy ou de croire que Ségolène Royal est socialiste, entre autre exemple !!
Pour faire simple, Ricardo, économiste de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle, prônait la rareté des choses pour en augmenter leur valeur. La démonstration la plus éclatante de cette conception, fût pendant près de trente ans la politique de l'argent rare et cher, qui a culminée avec Môssieur Trichet qui gardait un taux d'intérêt de l'euro, extremement élevé. Il était carrément prohibé pour les Etats de s'endetter en empruntant de l'argent et ainsi creuser les déficits publics et les trop fameux "critères de Maastricht"
A l'inverse, Keynes (1883-1946) incitait les Etats et les entreprises à s'endetter massivement pour investir dans des projets qui, en devenant rémunérateurs, permettent de rembourser les emprunts précédents et d'en contracter de nouveau. Le tout permettant à l'économie de ne pas connaître de mou dans la corde à noeuds.
Pour information, c'est la politique des Etats Unis depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Grosso "moildo".
Et bing, voilà t-y-pas que le p'tit faitout nous annonce doctement que l'Etat va massivement emprunter afin de réaliser de grands projets d'infrastructure et incite les entreprises, publiques comme privées, à en faire autant !!! Mieux, des projets qui "dormaient dans les cartons" dixit "l'idiot en colère", vont être réactivés ! Hosanna au plus haut des cieux, voici venu le temps du «New "petit" Deal» de démago joe !
Endettons-nous, endettons-nous, c'est le plaisir des dieux !!!
Et vlan, Môssieur Trichet baisse le taux directeur de la banque centrale européenne de 0,75 point qui se retrouve à 2,50% !! Soit, pour les particuliers qui voudraient emprunter, un taux d'intérêt qui redescend vers les 4% !!
Après trente ans d'une économie atone, d'un chômage endémique, de spéculateurs avides et de projets à court terme, nos dirigeants ont enfin compris que l'investissement créait des richesses et de l'emploi ! Allélluia !
C'est pas à se coincer les parties génitales dans un clavecin rouillé, pour chanter la Zoubida sur un kirié ??!!!
Voir articles :
Euro dur et travail fort ..... non, l'inverse !!!
Pouvoir d'achat, quand tu nous tiens ! - 18 juin 2008
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