CHAPITRE 2 : LE BLING ET LE BLANG
On ne peut pas nier, à salade, que l'actuel président de la République a des rapports plus qu'ambigus avec l'argent et ceux qui en ont. Peut-être parce qu'ils le valent bien, me direz-vous !
De la fameuse soirée du Fouquet's après son élection, à ses vacances sur le Yacht d'un richissime homme d'affaire, en passant par ses vacances aux états-Unis ou au Mexique au frais d'un narcotrafiquant notoire, il serait vain de cacher son goût du luxe et du clinquant.
Après s'être augmenté de 170% bien que : « s'il avait voulu devenir riche, il serait resté avocat » (marron ?!), on est en droit de se demander pourquoi le jeune Nicolas Sarkozy de Nagy Bocsa est entré en politique à l'âge de 19 ans, qu'il a fait ces armes avec Pasqua comme mentor pour mieux le trahir en lui ravissant la place de maire de Neuilly en 1983, à l'âge de 28 ans et qu'il fut tour à tour chiraquien puis balladurien avant de devenir sarkozyste. Et enfin pourquoi il a fournit tant d'effort pour devenir Président de la République, alors qu'on lui avait rien demandé ?
Et une fois élu, le luxe et le clinquant sont devenu le symbole du régime. Jusqu'à un ancien mitterrandiste, ancien chiraquien, et nouveau sarkozyste, mais toujours bien nanti, qui résuma la chose d'un «Si a cinquante ans on a pas de Rolex®, c'est qu'on a raté sa vie !» Phrase d'autant plus inappropriée que son nouveau mentor porte une Patek® ! Que dans son insatiable désir de briller il montre à tous ses visiteurs, d'un poignet vigoureux, afin qu'ils admirent l'objet du délit.
Il devrait savoir que l'on en a guillotiné pour moins que ça. Demander à Marie-Antoinette, elle vous le dira
Or donc, l'actuel président semble irrésistiblement attiré par tout ce qui brille à l'instar d'une mouche coprophage attirée par son aliment préféré.
D'où la nécessité pour lui de porter des Ray-bans® pour ne pas risquer de s'abîmer la rétine.
De son appartement de Neuilly dont la plus value en ferait rêver plus d'un, à la possession d'un avion privé au frais des contribuables (voir chapitre précédent) en passant par le squat d'une villa du Cap Nègre qui ne dispose même pas du tout-à-l'égout, tout dans la vie de cet homme fait montre (!) d'une tendance certaine au luxe. Et ,je ne vous parle pas de ses fréquentations "showbiziennes"
Tout le monde connaît d'ailleurs son affection pour ce chanteur belge apatride, dont le cosmopolitisme résidentielle à pour origine une sainte horreur du fisc français. Pourtant, ce président aime à lui offrir plusieurs millions de nos euros pour qu'il se "donne" en spectacle lors de la fête nationale française. Argent qu'il s'empresse d'aller mettre en Suisse afin de respirer le bon air de la montagne. Et même quand on lui fabrique un bouclier fiscal sur mesure pour revenir, celui-là fait encore la fine bouche !
En même temps, il ne fait pas bon se retrouver dans les petits papiers du président ... Voyez les Bigard, les Doc Gynéco, les Barbeliviens, ils auraient mieux fait de se casser une patte le jour où ils ont décider de soutenir le candidat UMP. Je ne vous parle même pas de sa femme, l'actuel, pas l'ancienne, qui vend encore moins de disque qu'avant son mariage d'"Amûr" !
Jusqu'au coup fatal, la tuile, le coup de jarnac, la grande rigolade de l'"Affaire Bétancourt" !!
D'un seul coup d'un seul, l'ancien avocat d'affaire a découvert qu'à trop vouloir brasser d'argent, on fini par éclabousser son entourage. Qui n'en est pas mécontent, loin de là.
Financer les partis politiques, pour la famille Schueller-Bétancourt, est une vieille tradition. Déjà dans les années trente, ils financèrent la Cagoule, organisation terroriste d'extrême droite qui perpétra plusieurs attentats et soutint le régime de Vichy avec force conviction et destruction de synagogues. Papa Schueller blanchit même les anciens cagoulards comme de vulgaires billets de banques en provenance des îles Caïmans, en les salariant dans les filiales de l'Oréal à l'étranger. Plus tard, il finança également François Mitterrand dont il n'avait pas oublié le passé vichyste, puis plus traditionnellement le RPR et enfin l'UMP.
Il serai vain de croire qu'une campagne électorale ne se fait pas sans bienheureux donnateurs ! Regarder la bergère du Poitou comme elle est bien embêté depuis qu'elle a fait fuir son Berger !
Mais le coup des enveloppes kraft fait doucement rigoler, à l'heure des mouvements financiers virtuels. En plus, se faire gauler à cause d'un hochet inventé par Napoléon et une histoire de prébende professionnel, alors là, il y a vraiment de quoi pisser de rire !
Ce ne sont même pas ses frasques qui le menacent, mais celles de ses ministres qui imitent leur modèle réduit ! Et le côté "blang" lui revient dans le nez après avoir montré son côté "bling" !
La roue tourne !
Pour en savoir plus :
(1) Site de l'Express : Une carrière pleine de ressources
(2) Site de Marianne 2 : L'appartement de Sarkozy
(3) Site de Marianne 2 : L'appartement de Sarkozy (suite)