Ôréal, Ô Bettancourt, Ô vieillesse ennemie ................
L'Ôréal ! Ô Bettancourt ! Ô vieillesse ennemie !
N’ai-je donc tant vécu que pour François-Marie ?
N’ai-je donc tant blanchi dans les Caïmans
Pour voir en un jour flétrir tant de diamants ?
Mon compte en banque qui les rend jaloux d’envie,
Celui qui tant de fois a sauvé les partis,
Tant de fois affermi ces petits potentats,
Trahit par Sarkozy qui ne fait rien pour moi ?
O cruel souvenir de ma gloire passée !
Quand le mot de Cagoule les faisait s’enivrer !
N’est-il pas encore temps pour tout ces procureurs
De supprimer les juges d’où tombe mon honneur !
Faut-il de votre éclat voir triompher Courroye,
Et laisser en pâture ma vie dans les médias ?
Nicolas, mon héraut, mon prince et mon sauveur :
Ton haut rang t’autorise à tous les déshonneurs ;
Vole les ordinateurs, écoute les journaleux,
Le choix du roi sera toujours judicieux.
Et quoi de nos exploits glorieux, l’Oréal,
Fer de lance de tout ce qui fût national
Socialistes UMP enfin discrédités,
M’ont servi de bouclier pendant des années,
Va, quitte désormais le dernier républicain,
Part pour me venger en de meilleurs lendemains.
Odieusement inspiré par Le Cid Acte 1 Scène IV
Avec toutes mes excuses à Pierre de Corneille (1606-1684)