Quand les syndicats se mettent d'accord avec les patrons, c'est en général plus souvent pour choisir le lieu de leur rencontre et le nom du traiteur qui les fera se baffrer, que pour défendre les intérêts à la foi des employés et ceux des actionnaires.Il faut des investisseurs si l'on veut que l'outil de travail soit performant et ce sont rarement des philantropes; qui les blamerait, ce n'est pas encore un crime d'être riche et de vouloir faire fructifier son argent. Il faut aussi des ouvriers, force vive de l'entreprise, parce que sans les "mains", la "tête" ne fait pas grand chose, non? Qui ne comprendrait pas qu'il est légitime que ces salariés veuillent gagner leur part du gateau quand grace à eux, l'entreprise annonce des bénéfices. Si la réponse des syndicats à tous à leur colère n'est que "de se satisfaire de limiter la casse quant au nombre de licenciements annoncé, qu'il  sera moins conséquent que ce qu'il aurait été sans leur action bénéfique de défense des salariés, tout en garantissant une augmentation des bénéfices de l'entreprise", alors je considère que cette action est au mieux inéfficace. Laissez-moi garder pour moi ce que je pense réellement.  Je ne suis pas le seul à le penser visiblement, vu le pourcentage de salariés syndiqués plus important chez les patrons que chez les salariés. CQFD?Et pour conclure, ils disaient "bougez avec la Poste".. ils n'avaient pas prévenu que ce serait en direction de la sortie pour les derniers embauchés!Monsieur Hihi qui a moins le sourire.